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Aramon Photos

Aramon sur le Rhône

Par les découvertes archéologiques faites : galets taillés, outils divers, débris de céramiques phocéennes, on peut affirmer une présence humaine depuis les périodes préhistoriques sur la partie sud du mont Couvin. Plus récemment ce sont les Volques Arekomiques, peuplade celte, qui se sont établis sur ces lieux, suivis par l'établissement d'une aglomération romaine attestée par la découverte de certaines inscriptions et épitaphes, dont l’inscription dédiée par Sabinianus aux utriculaires d’Aramon.
La découverte d'une nécropole du 1er siècle avant notre ère, au départ d'un chemin antique, située dans la ZAC du Paradis, atteste de cette présence. La nécropole saint Martin est restée active jusqu'au moyen-âge.
Du XVème siècle au XVIIIème siècle, Aramon est une co-seigneurie qui tire sa richesse tout d'abord de la proximité des terres papales, puis de son port, des droits qu'ils font payer aux navires de commerce remontant le Rhône et de l'influence de la foire de Beaucaire toute proche.
De la fin du XVIème siècle au début du XVIIème, Aramon souffre des combats des guerres de religions, puis début XVIIème de l'épidémie de peste qui décime les deux tiers de sa population. Les grandes inondations et hivers très rudes finissent de mettre à mal la cité.
Peu à peu Aramon se reconstruit, retrouve une prospérité qui est à nouveau détruite au début du XIXème siècle par de nouvelles inondations et un hiver si rude qu'il détruisit ce qui restait des cultures.
Avec la création de la ligne de chemin de fer fin du XIXème siècle, c'est un retour de la prospérité. Arrivée de nouvelles activités, reprise de la culture des amandiers et des oliviers, mais la guerre de 14-18 viendra à nouveau mettre un frein ainsi que les grandes inondations de 1935. L'hiver de 1956, signera la fin des cultures d'oliviers et amandiers.
Depuis quelques dizaines d'années, avec la venue de nouvelles industries, Aramon retrouve une nouvelle prospérité.
Elle a toutefois vécu, une nouvelle fois en 2002 une crue historique avec laquelle la population a payé un tribut de 5 victimes, 60 chomeurs et plus de 5 millions d'euros de dégats.
Malgré tout, Aramon continue son expension et sa dynamique, mettant même à profit ses anciens malheurs pour construire son avenir, tel la remise en état des capitelles avec des créations de parcours touristiques.


Réalisation : Photos et textes : Michel Bonnefoy ou voir signature photo.
Tourisme et vacances en France
sous le signe de la découverte
29 Mars 2024 07:52:41
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