Présentation de Nîmes
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Nîmes la Romaine

Les arènes

Le vestige le plus ancien, témoin d'une présence humaine, connu sur Nîmes date du néolithique. C'est à cette période que les premieres sépultures collectives firent leur apparition et la région de Nîmes comporte un nombre très important de mégalithes : dolmens et menhirs, mais on ne reconnait pas de trace d'une habitation collective.
On situe la création de la ville de Nîmes au IVème siècle avant notre ère, par le peuple des Volques, qui trouvant sur ces lieux une source abondante aux pieds d'une colline vont s'y sédentariser. A cette époque de nombreux oppidums font leur apparition. Le mont Cavalier, actuel jardins de la Fontaine, devient un de ces oppidum.


La Tour Magne

Petit à petit les batisses primitives évoluent et des construction plus imposantes font leur apparition, dont la célèbre tour Magne qui pose encore questions vis à vis de sa destination primitive.
Les Volques s'implantent fortement, non seulement sur l'emplacement de Nîmes, mais sur une vingtaine de lieux aux alentours créant une communauté qui entretien des relations avec l'extérieur, pour preuves les différentes poteries Etrusques et Grecques retrouvées lors de fouilles.
Lorsque les Romains arrivent dans la région, à la fin du IIème siècle avant notre ère, la cité est déjà bien établie.


Les jardins de la fontaine

Les grands travaux commencent et Nîmes se couvre de monuments somptueux, l'amphithéatre ou "arènes" d'une capacité de 25000 places, la maison carrée, le temple de Diane et la fameuse enceinte, 7km, 9 mètres de haut, 2 d'épaisseur dont ne subsiste que deux de la dizaine de portes d'origine, l'acqueduc de 50 km qui alimentait la ville de Nîmes en eau depuis Uzès, dont le Pont du Gard est l'ouvrage le plus imposant. Enfin la via Domitia qui reliait l'Italie à l'Espagne. La population de Nîmes à la fin du IIème siècle est estimée à 25000 habitants et continue à prospérer faisant de la cité une des plus importante de l'empire.
C'est au IIIème siècle que saint Baudile viens évangéliser la région.
La "pax romana" dure jusqu'au Vème siècle quand l'empire décadant ne sait plus résister aux invasions barbares et que les Wisigoths s'installent dans les lieux, deviennent les maitres du sud de la France et créent la Septimanie.
Au VIIIème siècle, nouvelles invasions et la région tombe sous la domination des musulmans. Après la victoire de Charles Martel sur les Sarrasins en 732, la ville reviens aux rois Francs, mais se trouve dans une période de décadence, laissée à l'abandon. C'est la période de croissance de la féodalité et tout le territoire se trouve divisé en comtés, duchés qui s'affrontent. Au XIIème siècle la ville se dote d'une nouvelle ceinture de ramparts. l'activité économique et les échanges commerciaux reprennent. Grâce à l'eau abondante, l'industrie des tanneurs et des tissus créent une nouvelle richesse qui va se développer au cours des siècles.


La Maison Carrée


Au XIIIème siècle Nîmes est incorporé à la France, mais diverses rivalités font que la région n'est vraiment stabilisée dans le royaume sous le nom de Languedoc qu'au XIIIème siècle sous saint Louis. Le XIVème siècle voit passer la terrible épidémie de peste noire qui va décimer une grande partie de la population de la région.
C'est le XVème siècle qui va avec la renaissance permettre une véritable remontée de l'activité industrielle textile de Nîmes.
Nîmes, ville où les idées de la réforme furent tout de suite admises et qui deviens un des bastion du protestantisme, subit à partir du XVIème siècle les violence des guerres de religion. De nombreux habitants furent emprisonnés, condamnés, exécutés ou condamnés au travaux forcés et les heurts entre les deux communautés furent d'une extrème violence. La guerre des Camisards en est un épisode, même si elle est menée en partie par des payans révoltés contre les conditions de vie qui leurs sont imposées, elle est largement soutenue par les protestants qui se sentaient eux aussi concernés par les répressions en cours.
La révolution viens à nouveau troubler une paix enfin retrouvée en ranimant des conflits entre les protestants tournés vers la révolution et les catholiques plus traditionnels et fidèles au roi.
Au XIIIème et XIXème siècle se situe l'apogée du développement économique de la ville avec l'essor considérable des manufactures textiles, dont la création des fameux jeans, céés à l'origine pour les paysans cévenols, puis bientôt exportés pour équiper les marins Génois, avant de venir habiller les colons partis à la conquête de l'Amérique du nord. Autre production importante, celle des étoffes de soie, avec la confection de bas et de châles principalement. Avec le développement ferroviaire et la création du canal du midi, les liaisons se trouvent facilitées et Nîmes dont l'industrie textile est de plus en plus concurencée par celle de Lyon réinvestit ses capitaux dans le développement de la vigne et la production du vin.
La ville s'agrandit, de nouveau quartiers administratifs et résidentiels se construisent autours de la gare. De larges avenues prennent la place de la deuxième ceinture de ramparts démolie à ce moment, on commence à mettre en valeur les momuments anciens amphithéatre qui est dégagé des constructions qui l'avaient envahi, jardins de la fontaine et la tour Magne, maison carrée, le tout sous la férule de l'architecte Henri Revoil.


Le Carré d'art

L'apparition du phylloxéra, à la fin du XIXème siècle, va marquer le début d'une crise de la viticulture qui engendrera manifestations et répressions.
Le début du XXème siècle sera difficile, marqué par cette récession économique et les deux guerres, mais la dynamique nîmoise prendra le dessus et une nouvelle ère s'ouvre avec le développement touristique et culturel. En 1993 s'ouvre le Carré d'art, temple de l'art contemporain, construit en lieu et place de l'ancien théâtre de Nimes disparu dans un incendit en 1952. Faisant face à la maison carrée, cette construction contemporaine fait le lien entre le passé, le présent et l'avenir. Aujourd'hui Nîmes est résolument tournée vers l'avenir avec des constructions et projets ambitieux confiés aux architectes de renommée internationale : Norman Foster, Jean Novel, Jean Michel Wilmotte, Vittorio Gregotti, Philippe Stark, Martial Raysse, Kisho Kurokawa. Nîmes la romaine est aujourd'hui vraiment tournée vers le XXIème siècle.


Réalisation : Photos et textes : Michel Bonnefoy ou voir signature photo. - Blason : Avec l'aimable participation de : La Banque du Blason
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20 Avril 2024 03:53:32
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